Les discussions sur les réformes fiscales continuent d’alimenter le débat politique, malgré les défis rencontrés dans la formation d’un nouveau gouvernement fédéral. Bien que ces projets soient encore en cours d’élaboration, ils offrent un aperçu des mesures susceptibles de redessiner le paysage fiscal en Belgique :

• Précomptes mobiliers : les précomptes conserveraient leur caractère libératoire mais seraient automatiquement intégrés dans la déclaration fiscale via probablement des informations fournies par les banques. De plus, le taux du précompte mobilier passerait de 30% à 25 % pour les dividendes, mais s’accompagnerait de la suppression du régime VVPR bis.

• Taxe sur les comptes-titres : une augmentation du taux à 0,20 % est envisagée pour les avoirs dépassant un certain seuil.

• Exonération unique : les déductions fiscales actuelles pourraient être regroupées dans un "panier unique", visant à simplifier le système.

• Taxation des plus-values : une taxe de 10 % sur les plus-values des actions réalisées dans le cadre de la gestion normale de son patrimoine privé pourrait voir le jour, avec une exonération des plus-values réalisées avant la réforme.

• Revenus immobiliers : une taxation de 25 % sur les revenus locatifs réels serait envisagée, accompagnée de déductions pour certains propriétaires.

• Taux progressif : un ajustement des tranches de taux progressif de l'impôt des personnes physiques et une augmentation du montant exonéré d'impôt pourraient être adoptés.

• Réserves de liquidation : le taux appliqué aux distributions de réserves de liquidation après 5 ans passerait de 5 % à 10 %.

Ces réformes sont encore en discussion. Il faudra attendre la formation du prochain gouvernement pour connaître les mesures qui seront concrétisées.