Le saviez-vous ?
Le SPF Economie annonce qu’en 2023, 35,56 % des indépendants et aidants étaient des femmes. Ce chiffre est en constante augmentation mais s’il semble encourageant, il signifie surtout qu’il y a encore presque deux fois plus d’hommes que de femmes qui exercent une activité indépendante !
Comment l’expliquer ?
Historiquement, les femmes faisaient face à des empêchements légaux et sociaux pour exercer une activité professionnelle. Durant tout le XXème siècle des mouvements féministes se sont développés à travers le monde, dans des contextes divers comme la lutte ouvrière, l’émancipation de l’autorité napoléonienne du bon père de famille, ou encore les guerres mondiales (et le rôle fondamental qu’ont eu les femmes dans la gestion des entreprises, pour éviter les famines et l’effondrement économique des pays en guerre).
Ces luttes ont conduit à des avancées législatives fondamentales pour tendre vers l’égalité. Mais au-delà des évolutions du droit écrit, il est intéressant d’analyser la situation réelle de la société belge sur les questions de genre. Car si l’actualité géopolitique peut nous enseigner une leçon, c’est que les droits durement acquis par nos aînées ne sont jamais garantis que par la volonté politique de faire de ces enjeux des priorités.
Quels sont les obstacles actuels ?
S’il n’existe plus aujourd’hui d’interdiction légale pour les femmes d’accéder au marché du travail, la société actuelle est construite de telle sorte que les femmes qui souhaitent se lancer dans l’entreprenariat font face à des défis non négligeables :
Comment y remédier ?
Pour faire face à ces défis sociétaux, de nombreux organismes et associations existent pour soutenir les femmes souhaitant se lancer dans l’entreprenariat, concentrent des incubateurs de développement de projets portés par des femmes ou offrent des informations/conseils, accompagnement et networking. On peut notamment citer :
Ces mesures de sensibilisation et d’accompagnement encouragent l’entreprenariat féminin qui est primordial pour réduire les inégalités et permettre le développement d’une société plus riche et plus inclusive. Pour parvenir à ces objectifs, le soutien et la volonté politique sont également indispensables. Espérons que Mme Eléonore Simonet, nouvellement nommée ministre des Classes Moyennes, des Indépendants et des PME saura se faire une voix forte pour faire progresser l’entreprenariat féminin.
Les politiques publiques feront leur œuvre. Quoi qu’il advienne, vous pouvez toujours compter sur le soutien et l’accompagnement de B.F.S. dans le développement et la réalisation de vos projets entrepreneuriaux. N’hésitez pas à consulter nos juristes et nos Expert.es-Comptables !